La planète brûle ! Le capitalisme-impérialisme détruit !

La planète est en feu. Et nous ne parlons pas des incendies qui risquent de se produire à cause de l’été. Depuis plusieurs mois, une catastrophe à l’échelle mondiale menace de changer radicalement le climat de notre planète.

Le feu dans la forêt amazonienne a continué pendant plus de 25 jours. De plus, au nord-est, 28 millions d’hectares ont été complètement détruits par des incendies qui brûlent toujours en Sibérie. La taille des zones touchées est égale à celle du Massachusetts. La fumée s’est propagée au-delà de l’océan Pacifique et a atteint l’Alaska et le Canada. En Afrique centrale, le silence couvre le crime écologique de 6.902 incendies en Angola, 3.395 incendies au Congo et plus de 10.000 incendies au total.

Les réactions des gouvernements des pays touchés par les incendies et de ce qu’on appelle « l’opinion publique internationale » propagent l’hypocrisie, voire la provocation dans certains cas. Comme celle du président d’extrême droite du Brésil, Jair Bolsonaro, qui, après avoir tourné au ralenti dans les premières heures et les premiers jours critiques, a été contraint, sous la pression internationale, d’agir plus énergiquement contre les incendies d’Amazonie.

De l’autre côté de l’Atlantique, les gouvernements d’Afrique centrale laissent entendre que les incendies sont plus ou moins normaux ou même bénéfiques ! Mais en Sibérie, malgré les déclarations du gouvernement russe selon lesquelles le plan de lutte contre les incendies se déroule bien, les experts soulignent que les incendies augmentent progressivement et placent leurs espoirs dans … la pluie. Enfin, lors du sommet du G7, les sept pays les plus puissants du monde ont exprimé leurs préoccupations, soulignant une fois de plus l’ampleur de l’hypocrisie impérialiste en matière de politiques respectueuses de l’environnement.

Au Brésil, comme dans le reste de l’Amérique latine, les ressources de surface et souterraines font l’objet d’un fort conflit impérialiste depuis des années. Les principaux pays impérialistes (États-Unis, Russie) ainsi que l’UE, se disputent le contrôle de ces ressources.

L’accélération rapide de la déforestation en Amazonie et en Afrique centrale, dans le but de créer des terres agricoles au profit des impérialistes, ainsi que la fonte des glaces en Arctique, en Sibérie, en Alaska et ailleurs en raison de catastrophes naturelles, augmentent la température moyenne mondiale et montrent que la « croissance » impérialiste sacrifie l’environnement naturel et traite la fonte des glaces et la destruction des forêts comme de « nouvelles opportunités » de profit.

La destruction de l’environnement n’est pas le résultat d’une « intervention humaine » en général, comme divers gouvernements, organisations et ONG « vertes » tentent de nous en convaincre, mais est étroitement liée au système, au pillage des ressources naturelles pour la rentabilité des impérialistes. Les peuples de ce monde ont le droit de vivre et d’élever leurs enfants dans un environnement qui ne détruira pas leur santé et leur vie, sans parler des ressources naturelles qui peuvent leur fournir leur subsistance. Revendiquer ce droit, c’est en principe reconnaître les véritables responsables de cette situation et lutter contre le capital étranger et local et le système capitaliste-impérialiste qui favorise la destruction des ressources naturelles et de la vie.

Source: http://www.kkeml.gr/the-planet-is-burning-capitalism-imperialism-destroys/