Le Respect du CARHRIHL sera le Premier Grand Test de Sincérité pour le GRP

Le premier point majeur a l’ordre du jour proposé par les panels du GRP et du NDFP lors de cette troisième série de négociations de paix GRP-NDFP était l’examen de la mise en œuvre du CARHRIHL, le premier élément majeur de l’agenda substentif des négociations de paix GRP-NDFP. Cet accord a été approuvé et signé par les deux panels en 1998.

Le panel du NDFP avait déjà insisté sur le fait de placer l’examen de la mise en œuvre du CARHRIHL comme numéro un à l’ordre du jour parce que le NDFP a été grandement déçu par l’échec du GRP a remplir plusieurs de ses obligations en vertu du présent accord.

« Le premier grand test du serieux du GRP dans ces négociations est le respect du CARHRIHL. Car si le GRP ne peut remplir ses obligations dans un accord déjà signé, quel garantie avons nous de son respect à l’égard de futurs accords ? » a dit le Président du Panel du NDFP Fidel V. Agcaoili.

Le panel de négociation du NDFP estime que la stricte application de CARHRIHL est de première importance pour que le processus de paix puisse aller de l’avant en particulier parce qu’il est le premier élément majeur dans l’agenda substentif des négociations de paix. La confiance mutuelle est essentielle pour que les négociations de paix soient couronnés de succès. Son non-respect est lié à éroder la confiance mutuelle.

Dans sa présentation, le président du panel du NDFP Fidel V. Agcaoili, a énuméré certaines des violations du CARHRIHL les plus importantes comises par le GRP. Il a cité le maintien des décrets répressif de Marcos, en particulier ceux qui sont utilisés contre les forces du NDFP et contre ses masses.

Quand des membres présumés du NDFP sont arretés, ils sont régulièrement accusé avec des charges non susceptible de caution, telles que la possession illégale d’armes à feu et d’explosifs pour les garder perpétuellement détenus. Dans la plupart des cas, l’arme à feu est planté pour servir de «preuve».

Agcaoili a également cité d’autres décrets et lois répressives telles que celles restreignant le droit de réunion pacifique, autorisant la démolition des communautés urbaines pauvres, et la légalisation de l’CAFGU (Unité Géographiques des Forces Armées des Citoyens) dont les membres sont souvent impliqués dans des atrocités a la campagne.

Il a également souligné la violation du GRP de la doctrine Hernandez relatif aux infractions politiques à laquelle le GRP s’était engager à respecter. Les forces présumés du NDFP sont régulièrement accusés de crimes de droit commun. Par exemple, une personne soupçonnée d’être un combattant rouge de la Nouvelle Armée Populaire (NPA) peut être accusé d’assassinat multiple si il est soupçonné d’être impliqué dans une embuscade entraînant la mort de plusieurs soldats du GRP. En vertu de la doctrine Hernandez, l’accusation d’assassinat multiple devrait être comprise comme crime de rébellion.

Le président du panel NDFP a protesté contre les opérations militaires continues contre les communautés rurales sous prétexte de mener des soi-disant projets de paix et de développement sous l’OPLAN Bayanihan. Des centres scolaires, de santé et de soins de jour, des salles de barangay, des places publiques, et même des arrêts de bus et des résidences privées sont occupées dans plus de 43 provinces et 146 municipalités dans tout le pays. Des blocus alimentaires et des restrictions sur le mouvement des résidents sont imposés, perturbant leurs activités économiques.

Agcaoili a formellement soulevée avec le panel du GRP le cas de trois consultan
ts du NDFP protégés par le JASIG qui restent en prison et qui sont empêchés de participer aux négociations de paix en cours.
Eduardo Sarmiento, Emeterio Antalan et Leopoldo Caloza ont été arrêtés et condamnés sur des accusations criminelles forgées de toutes pièces. Pour faciliter leur libération et leur permettre de participer aux négociations de paix GRP-NDFP en cours, le panel du GRP a suggéré que les consultants ne fassent pas appels de leurs condamnations, afin d’ouvrir la voie à l’octroi de la grâce présidentielle. En conséquence, leur condamnation est devenue définitive. Mais jusqu’à présent, il n’ont pas été gracié et continuent de croupir en prison.

Selon Agcaoili, « Cela constitue non seulement une violation grave du CARHRIHL et du JASIG mais également une trahison de notre confiance. »

Au cours de la session, Cristina Palabay, Secrétaire Général de KARAPATAN et Observatrice Indépendante désignée par le NDFP au Comité Mixte de Suivi, a officiellement présenté à la commission du GRP des cas documentés de violations des droits de l’homme commises par les forces du GRP et des violations du CARHRIHL par le GRP.

Alors que les négociations étaient en cours, le panel du NDFP a reçu un rapport sur l’assassinat de sang froid d’Alexandre Ceballos, un leader paysan de la Fédération Nationale des Travailleurs du Sucre (NFSW) par des membres présumés du RPA-ABB, une unité paramilitaire a la solde de l’unité de gouvernement local dans la région. Selon KARAPATAN, ce serait la première exécution extrajudiciaire d’un leader paysan progressiste sous l’OPLAN Kapayapaan, le nouveau programme de contre-insurrection qui a remplacé le fameux OPLAN Bayanihan.

Fidel V. Agcaoili
Président
Panel de Négociation du NDFP

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Dan Borjal
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Source : https://www.ndfp.org/adherence-carhrihl-first-big-test-grp-sincerity/