Joyeuse Journée des Travailleuses(eurs) de Genres Opprimés!

Journée des travailleuses(eurs) de genres opprimés

Le 8 mars, nous célébrons la Journée des travailleuses(eurs) de genres opprimés. Nous attirons non seulement l’attention sur la lutte des femmes dans la société moderne, mais sur la lutte de toutes ceux/celle qui sont confronté.es à la violence et à l’oppression par le genre. Nous reconnaissons que la violence du patriarcat, de la misogynie, du système binaire, de l’impérialisme et du colonialisme ne peuvent être séparées. Chacune est une face du même système capitaliste véreux.

Il est maintenant plus important que jamais de faire face aux réactionnaires à travers le Canada, que se soit des masculinistes, l’alt-right ou des simples fascistes, de se rassembler et de défendre nos ami.es, les membres de nos familles et de nos communautés et camarades de genres opprimés. Les personnes de  genres opprimés souffrent toujours lorsque les idéologies réactionnaires prennent place et s’étendent, mais en se tenant debout nous pouvons stopper leur croissance et construire un avenir meilleur.

Notre utilisation de la Journée des travailleuses(eurs) de genres opprimés a été adoptée lors de notre 6e Congrès pour adresser le caractère historiquement exclusif du titre antérieur intitulé Journée internationale des femmes travailleuses. Par ce changement et à notre pratique dans son ensemble, nous reconnaissons que les luttes révolutionnaires n’ont pas toujours été accueillantes envers les camarades trans et non binaires. Nous cherchons aussi à reconnaître l’histoire du colonialisme et l’effacement des identités des peuples autochtones, tels que les deux-esprits. Néanmoins, notre tâche n’a pas changé, nous défendons les luttes du passé et les nombreuses victoires révolutionnaires remportées par la lutte non seulement des femmes, mais aussi de toutes les personnes de genres opprimés.

La Journée internationale des femmes travailleuses a d’abord été désignée le 8 mars par une conférence internationale de femmes révolutionnaires en 1913. L’itération la plus célèbre de cette célébrations fut la grève du Pain et des Roses de 1917, précurseur de la révolution de Février et de la création de l’Union soviétique. À l’occasion du centenaire de cet événement, nous cherchons à assurer la continuité de la tradition révolutionnaire en soutenant le féminisme prolétarien, tout en rompant avec toutes les idées réactionnaires,  du chauvinisme au binarisme.

Solidarité avec toutes les personnes de genres opprimés!

Écrasons le Capitalisme, Écrasons le Patriarcat, Écrasons l’État !

 Source : http://mer-rsm.ca/happy-gender-oppressed-workers-day/